Any French speaker here who could critique my poetry?

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Plourez, plourez

C’est d’la merde

svp j'en ai besoin

fuck you all, anyway here goes. I cut it about 1/3 through. Needs some work still


Les visions sans forme défilent
Sans que je puis les saisir
Ni d'un élan malhabile
M'en approcher comme pour rire
Elles me passent dessus les fils
Tournent un peu puis sans mot dire
S'en vont leur corps gracile
S'en vont et leur trace que mirent
Mes deux yeux dessous mes cils
C'est tous les cieux en ligne de mire

fifth line is cils, not fils

Mon vieux... tu devrais y aller franchement et recomposer ce truc en vers syllabiques et en tâchant de respecter les rimes masculines/féminines. Ce classicisme guindé ne me semble pas justifié en l'espèce. Sinon le poème lui-même est moyen, sans plus. Peut-être y effleures-tu deux ou trois fois l'indicible mais sinon... c'est un peu bénin.

Cela dit, il faut s'acharner ! Bon travail.

c'est quoi des vers syllabiques ? la structure du truc pour l'instant c'est des vers de 7 puis de 8 alternativement (là j'étais obligé de garder un seul en 8 sinon le ca n'a aucun sens). aussi j'étais pas au courant pour masculin/féminin, c'est interressant. attend 2s, je post autre chose

Je compte un vers de 6 syllabes (corps gracile) et un de 9, ou 10 (le dernier).

Sans parler de l'alternance autrement inconstante.

Je te conseille, le plus sérieusement du monde, de recopier quelques alexandrins classiques pour en mieux apprécier le rythme et l'euphonie.

Veule éperdu senpaiélique et le torse étroit
Le dos tordu les mains gourdes et les pieds bots
Anémique infidèle et le cœur en lambeaux
Je viens à toi O millénaire numéro trois

Tu es une femme O millénaire et tu m'attends
Là dansant dans Siloh Des bouches futures les stances
T'entourent et moi je pars pour trouver ma puissance
Vers des zones étrangères oû les hommes passent le temps

Et s'entendent à mi-mot les cantiques fatigués
Que les hommes du passe déposèrent humblement
Comme un beau sacrifice brûlant infiniment
Dont l'odeur toutes les choses par les anges haranguées

Se repaissent Déposaient aux beaux genoux sereins

etc. il continue longtemps celui-ci

j'ai oublié un 'et' dans celui qui en a effectivement 6 en l'état, et le dernier en a biens 8 avec la prononciation rapide de 'ligne' (en une syllabe) et sans diérèse sur cieux

mdr, 'senpaielique' c'est le mot : f a melique

>C'est / tous / les / cieux / en / li/ gne / de / mire /
9

tu as lu mon message ? je prononce liñ/de/mire, accent parisien quoi

C’est rigoureusement inexact. Accent ou pas, Paris ou pas.

Ligne / en / mire = 3
Li / gne / de / mire = 4

bah écoute. que penses tu du deuxième extrait ?

Le dernier quatrain me plaît plus que les autres - les images sont plus fortes, plus distinctes, mieux découpées, et les vers y coulent plus limpides. Sorte de Salammbo rencontrant Lamartine.

Oui oui baguette

merci, c assez élogieux :) je suis emmerdé psk je suis assez inculte (pas par rapport aux gens d'aujourd'hui mais plus les bourgeois de mon âge d'il y a 120 ans) psk je fais des études scientifiques, tu saurais par exemple où trouver le contenu de l'éducation classique qu'a reçu un Hugo ou un Rimbaud - ne serait-ce que concernant toutes les questions de rhétorique ou de versification. je pense que je vais apprendre le latin

le ? s'est perdu dans les limbes

Ma foi ! en ce qui concerne l’éducation poétique de ces deux artistes, je ne sais trop... Poètes de la Parnasse, p-e ? Théophile gauthier et cie ? Les vers de Poe ? De Baudelaire ?

Je ne sais trop... Une chose, cependant, est certaine : ces deux hommes avaient lu Ronsard, et Villon.

Les vers de Hugo sont appropriés pour apprendre les différentes règles de versification. Je conseille toujours au aspirant poète de les apprendre avant de se lancer dans la composition de vers libres.

si senor

c'est merdre

oui mais ils recevaient des cours généraux de français, ce genre de chose, non ? moi j'ai eu que des cours de merde

Ah je vous suis, maintenant. Il m’est difficile d’évaluer la qualité de l’enseignement français contemporain, n’étant que québécois moi-même, mais sachez que Hugo était un parfait autodidacte ! Il vivotait à Paris en compagnie de sa mère et a tout appris à force d’erreurs.

>Mes deux yeux
nobody says this, also a lot of what you think rhymes, doesn't.

t'as rien compris à ce vers-là, connard. qu'est-ce qui ne rime pas ?

poetry is just an arrangement of words some people agreed in calling it that way, write whatever you want on this doc and it will be poetry because we say so. docs.google.com/document/d/183Hdc0gbcVfSIk7_snYi98OCJGOdwW15fCWP96XCfQ4/edit?usp=sharing

>write whatever you want on this doc and it will be poetry because we say so
If enough people call it something else then why shouldn't it be something else?
Poetry is essentially poetic and participates in the form of the poetic, and that is why it is poetry.

I agree, i want to call it poetry, and not all poems participate in the form of poetic, its all in the structure, a structure that can be broke and that I consider random and absurd, thats why "lighght" is a poem as much as whatever other poem you like

gracile and fils. mirent and mire rhyme, but are pronounced exactly the same way, which is kind of a faux-pas.

Your usage of ni is something I haven't encountered before, and it sounds bad. Most would probably choose to repeat sans. That's all the free feedback you'll get from me.

your poem is on the doc ty docs.google.com/document/d/183Hdc0gbcVfSIk7_snYi98OCJGOdwW15fCWP96XCfQ4/edit#

lis Apollinaire connard, les répétitions sont une référence à lui. mire et mirent c exactement le même mot

et la phrase n'a aucun sens en remplacent ni par sans,

et si tu savais lire petit con, tu verrais que g dit au post d'après que fils est un typo ; c'est : cils.

>comme pour rire
is the weakest line

>leur corps
is that a single body?

oui, c'est un seul. Le deuxième "s'en vont" ne s'y rapporte pas. J'ai rajouté les vers 3-4 après le premier jet parce que je voulais rendre ca plus fluide et le vers 5 me paraissait trop abrupte

Vous êtes Français ici ?

a fond frero

>lis Apollinaire connard
I've read Alcools. Please give me even one example of this. Repeating a line doesn't count. Using the same word in a different stanza doesn't count.

usually ni goes with another ni or a ne.

t'es juste con, en fait. Comme ca de mémoire : le Brasier, première strophe.

rimbaud educated himself mostly so its hard to say

did he? I thought he received an excellent education from school as it was very elitist and of high quality in his time

he attended good schools but was skipping classes to go on strolls and read stuff at the library

no, his mother stuffed him

it's essentially a repetition (meme feu) and he later rhymes it with veux. it's also a five line stanza. compare:
a a(1)
b b
a a(1)
b b
a(1) a
b c
a d
b(2) c
a(1) d
b(2) c

if you don't see the difference, or how ending with a completely new line using a repeated rhyme is clumsy, I'm sorry.

Also your meter is awful:
7
7
7
7/8
7
7
6
7
7
8

I'm not competing (for now) with Apollinaire, im young and untrained, and I wrote this in 15 minutes. nonetheless you're showing bad faith about the repetition thing, and are purposely ignoring that all the shortcomings you are pointing out (for there are many others I am sure) are either due to typos I've already mentionned or to the fact that I cut the poem about 1/3 of the way but had to keep the last line to preserve meaning, which makes the versification a bit akward I agree.

im not acting in bad faith lmao, and i havent read the thread except for your poem and your replies to me so idk what random info youve dumped. When you said you'd cut it 1/3 of the way through I assumed that what you presented was a stanza.

>I wrote this in 15 minutes
lol

Les troisième (7 pieds), cinquième (9 pieds), septième (6 pieds) et dixième vers (9 pieds, voire 10 si diérèse comme au-dessus avec "yeux"), par leur irrégularité métrique cassent toute la rythmique pouvant être amenée par le reste des huitains.
Ça rend la chose très désagréable à la lecture.

Rend tout cela plus carré, et écoute bien les conseils de Aussi, lis le Petit traité de versification française de Grammont et enregistre bien tout ce qui y est exposé. Essaie de composer quelques vers en suivant les exemples donnés et en essayant de les rendre à la fois beaux et réguliers.

Aussi, lis les grands poètes (ce n'est pas ce qui manque par chez nous). Lis les en respectant les règles de prononciation, déclames-en à voix haute (en chuchotant, à la limite). Apprends-en par cœur et rumine-les.
Pastiche ces grands poètes et leur style.

Se lancer sans base aucune n'aide pas vraiment.

Cela dit, j'aime beaucoup ce "Mes deux yeux dessous mes cils".

Bref, continue !

merci beaucoup. Je te prie de me croire quand je dis qu'au moins une partie des béquilles sont dues a mon recopiage foireux, mais pas tous je l'admet.

Je vais faire précisément ça. Je te remercie infiniment en particulier pour la recommandation du Grammont, c'est très exactement ce que je cherchais. Je vais continuer. Je suis en maths spé là donc c'est difficile de vraiment travailler dans l'immédiat, mais je vais continuer à poster ici